Il y a quelques années, dans une galaxie pas si lointaine… Vers la fin des années 70, ce qui n’était, au moment de sa sortie, qu’un simple divertissement de science-fiction allait rapidement s’imposer comme un évènement cinématographique et un véritable phénomène de société.
LA GUERRE DES ÉTOILES – ou pour les plus jeunes STAR WARS – EPISODE IV : UN NOUVEL ESPOIR – était à peine sorti sur les écrans qu’il engrangeait tous les dollars et les superlatifs.

Surfant sur ce succès et sur l’engouement du public pour le Space Opera, STARCRASH : LE CHOC DES ÉTOILES, film culte pour les uns ou nanar cosmique pour les autres (voir l’excellent article du site Nanarland) débarquait sur les écrans à la fin des années 70. Puis, au début des années 80,, le producteur italien Dino De Laurentiis (DANGER : DIABOLIK, BARBARELLA, KING KONG, LES TROIS JOURS DU CONDOR…) acquit les droits du célèbre comics FLASH GORDON – GUY L’ÉCLAIR en VF lors de sa publication en France dans le Journal de Mickey – pour en faire son STAR WARS… à la sauce Disco-Whiiiizz !

Petite bataille galactique entre deux perles du kitsch cinématographique à grands renforts de répliques stupides et de décors en papier crépon car, comme le disait le poète, « dans l’espace, la guerre est sublime ! »
Un voyage intersidérale low cost
Sorti sur les écrans en 1978, peu de temps après LA GUERRE DES ÉTOILES, STARCRASH : LE CHOC DES ÉTOILES ne cachait pas ses ambitions mercantiles : profiter du succès planétaire du film de Tonton George (Lucas, pour les deux du fond qui ne suivent pas !).

Initialement intitulé SCONTRI STELLARI OLTRE LA TERZA DIMENSIONE à la sauce transalpine, cette co-production italo-américaine fut réalisé par Lewis Coates… ou Luigi Cozzi pour les amis. Réalisateur, il fut aussi co-scénariste sur 4 MOUCHES DE VELOURS GRIS de Dario Argento en 1973 ou scénariste et metteur-en-scène d’HERCULE avec Lou «Hulk» Ferrigno en 1983.

Dans STARCRASH, l’univers intergalactique de l’avenir du futur connaît une ère de paisitude tranquillou sous le règne de l’Empereur (Christopher Plummer, constipé). Mais le méchant Zarth Arn (Joe Spinell, en roue libre) menace ce bel et ennuyeux équilibre en déclarant la guerre à l’Empereur.
Ce dernier envoie les aventuriers Stella Star (Caroline « Yaoutcchhh » Munro) et Akton (Marjoe Gortner, sous amphet’) à la recherche de la base secrète de Zarth Arn pour lui filer une bonne claque et libérer l’Univers de sa félonie…

Vu sous cet angle, c’est vrai que les similitudes avec les aventures de Luke Skywalker et la Princesse Leia sont visibles comme un rayon laser fluo sur le noir de l’espace : une guerre dans l’espace, un méchant très méchant et un enjeu cosmique pour sauver le monde.
La différence de STARCRASH, c’est cette « kitsherie » assumée dès les premières minutes. Cette impression de film moisi, d’effets spéciaux discount et d’acteurs au rabais qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer si l’on n’est pas un habitué des nanars. Dans son genre, STARCRASH est la passerelle idéale pour découvrir le monde enchanté des «mauvais films sympathiques» comme les désignent le site Nanarland.

Baignant dans une déco toute en plastique moulé et des costumes cuir et latex, survolé par des vaisseaux aux formes phalliques, traversé par des robots à têtes… équivoques (!) face à une héroïne court vêtue et des guerrières en bikinis, on se dit par moments que les producteurs de STARCRASH se sont fait plaisir en parsemant leur space-opéra de signaux plus qu’équivoques !
Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui, STARCRASH bénéficia d’une diffusion en salles en cette fin des années 70. À l’époque, je me souviens avoir vu la bande-annonce du film au cinéma. Et déjà, à côté de STAR WARS, le film de Luigi Cozzi faisait pale figure !
Caroline Munro, l’idole des geeks

STARCRASH ne serait pas ce qu’il est sans sa Stella Star alias Caroline Munro, brune pulpeuse et sexy toute en cuissarde et combinaison SM (pour Spatio-Martienne, bien sûr…). Icône des geeks pour sa carrière constituée de films de genre, Caroline Munro est une actrice britannique, Elle fut mannequin dans de nombreuses publicités vers la fin des années 60 et le début des années 70.
Elle fit de la figuration dans quelques classiques des années 60 comme CASINO ROYALE puis fut révélée dans les 70´s pour ses participations à plusieurs films des studios Hammer, comme DRACULA 73 ou CAPITAINE KRONOS, TUEUR DE VAMPIRES.
On la voit également dans LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINDBAD ou CENTRE TERRE, 7ème CONTINENT. En 1977, elle joue dans la série CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR / THE NEW AVENGERS et dans le James Bond L’ESPION QUI M’AIMAIT où elle incarne la pilote d’hélicoptère Naomie.

Après MANIAC sorti en 1980 et un second mariage, elle ralentit sa carrière et apparait au cinéma de manière espacée. Si elle ne tourne pratiquement plus aujourd’hui, elle participe à de nombreux festivals fantastiques en Europe et se prête volontiers aux séances d’autographes lors de conventions.
Casting kistsch
Le casting de STARCRASH est à lui seul une fête de l’improbable, une réunion des plus étranges qui voit se côtoyer sur le même plateau une brunette bombasse, un blond frisotté au regard halluciné, une future star de série tv à la choucroute en viscose et au regard bovin, un acteur shakespearien venu payer ses arriérés et un italo-américain qui en fait des caisses.

Dans le rôle d’Akton, le complice de la belle Stella qui hurle de joie et rit aux éclats quand leur vaisseau spatial bondit dans l’hyper-espace, il y a Marjoe Gortner, acteur américain et, accessoirement, prédicateur évangéliste dès l’âge de 4 ans ! Tirant son prénom de la contraction de Marie et Joseph (!), ce blondinet frisotté fit quelques apparitions au cinéma dans le film catastrophe TREMBLEMENTS DE TERRE, dans le film de monstres géants SOUDAIN… LES MONSTRES ou dans FEU, GLACE ET DYNAMITE avec Roger Moore. Il fut un adepte du « réveil religieux » et un prédicateur pentecôtiste, ce qui lui valut même un documentaire à son nom au débuts des années 70. Cette foi explique sans doute son exaltation surdimensionnée quand d’autres se tournent vers la scientologie…

Interprétant le personnage de l’Empereur de l’espace comme si il souffrait d’une rage de dents en silence, le canadien Christopher Plummer est devenu célèbre pour ses rôles dans LA MÉLODIE DU BONHEUR, LA BATAILLE D’ANGLETERRE, L’HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI, MEURTRE PAR DÉCRET, UN HOMME D’EXCEPTION ou SYRIANA. Une impressionnante carrière dont ce rôle alimentaire ressemble à la mouche dans le verre de lait…

Incarnant le félon Zarth Arn, l’italo-américain Joe Spinell s’était fait une spécialité des personnages peu fréquentables dans LE PARRAIN ou ROCKY. Habitué des films de genre, il est connu des adeptes du cinéma bis pour avoir écrit et interprété le rôle principal de MANIAC de William Lustig en 1980.

Enfin, cerise confite sur ce gros gâteau crémeux, David Hasselhoff faisait ici sa seconde apparition cinématographique dans le rôle de Simon (qui a dit Bettoun ?), le fils choucrouté de l’Empereur. Après 7 ans en tant que médecin dans le soap LES FEUX DE L’AMOUR, Hasselhoff devint célèbre pour son personnage de Michael Knight, un redresseur de torts accompagné d’une voiture qui parle dans la série 80’s K-2000, puis en courant avec Pamela Anderson sur les plages de Californie dans BAYWATCH / ALERTE À MALIBU. Parallèlement à ses activités de star tv des geeks, Hasselhoff a entamé une carrière de chanteur dès la fin des années 80, devenant une idole en Allemagne dont il est originaire.

John Barry vs Queen
Soucieux d’offrir à STARCRASH une BO digne de celle de STAR WARS, la production se tourna vers John Barry pour relever le défi.
Challenge hautement relevé car le célèbre compositeur va créer une superbe partition dont il a le secret. Sans atteindre toutefois les sommets de son comparse John Williams pour le film de George Lucas, Barry démontrera qu’il est dans son élément avec la SF, 1 an avant ses scores pour MOONRAKER et LE TROU NOIR.
Sans disposer d’un orchestre symphonique comme Williams, en donnant au thème principal des sonorités quelque peu 70´s à deux doigts du Disco en vogue à cette époque, Barry parvient tout de même à attribuer à STARCRASH le souffle épique que les effets spéciaux cheap et le jeu limité des acteurs plombent sérieusement…
En 1980, originalité et pari audacieux pour la production de FLASH GORDON qui délaisse l’orchestre symphonique classique au profit de la musique pop / rock du groupe Queen.
Ici, point d’envolée lyrique et symphonique comme le film de George Lucas a remis au goût du jour avec STAR WARS mais une ambiance opéra-rock dont le groupe britannique a désormais le secret. Qui ne se souvient pas du célèbre titre « Flaashhh !!!! Aahaaaaahh !!! Savior of the universe !! » scandé par Freddie Mercury alors que monte progressivement la musique ?
Ce morceau en particulier et la BO de Queen vont rapidement s’imposer dans les charts de l’époque pour être inoubliables, devenant là aussi le meilleur élément à retirer du film. Toutefois, le compositeur Howard Blake (LES DUELLISTES de Ridley Scott) travailla sur le film en collaboration avec le groupe pour certaines parties de FLASH GORDON.
Savior of the universe
FLAH GORDON commence alors que des cataclysmes météorologiques s’abattent sur la Terre. Loin d’être naturelles, ces catastrophes sont l’œuvre du diabolique tyran Ming (Max Von Sydow, engoncé dans son costume à paillettes) de la planète Mongo.

Alors que le perfide dictateur fait joujou avec notre planète, le joueur de football américain Flash Gordon (lSam J. Jones, tignasse blond paille et mâchoire carré), la journaliste Dale Arden (Melody Anderson) et le Professeur Zarkov (Chaim Topol) sont projetés sur Mongo et capturés par les sbires de l’infâme Ming.

Sauvé par la belle Princesse Aura (Ornella « rhhaaaaaa » Muti), Flash et ses comparses parviennent à s’évader. Avec l’aide du Prince Barin (Timothy Dalton) et de Vultan (Brian Blessed) et ses Hommes Oiseaux, le sportif terrien part en guerre contre Ming pour lui filer une raclée cosmique à grands renforts de bourre-pifs et de canons lasers.

À l’origine de FLASH GORDON le film, il y a un comics créé dans les années 30 par Alex Raymond. Transposée peu de temps après sous la forme de serials, la BD de Raymond inspira grandement George Lucas qui voulut l’adapter dans les années 70. Les droits étant déjà pris par le réalisateur Alain Resnais, grand amateur et collectionneur de BD mais qui abandonna pour des raisons budgétaires, Lucas choisit alors de créer son propre space-opéra : STAR WARS. Le reste appartient à l’histoire du 7ème art…

Le succès de STAR WARS pousse Dino de Laurentiis à produire sa propre « guerre des étoiles ». Ayant récupéré les droits du comics d’Alex Raymond, il lance le tournage de FLASH GORDON. Disposant d’un budget conséquent pour l’époque de 35 millions de dollars – le double de STAR WARS – le film n’en demeure pas moins un nanar intersidérale, devenu avec le temps – 40 ans en 2020 ! – un film culte pour de nombreux spectateurs.

Là aussi, le film bénéficia d’une sortie mondiale en salles. Mais les premières images diffusées à l’époque, dans la presse jeunesse ou dans la bande-annonce, lui donnaient un aspect kitsch et colorée comme une opérette du Chatelet !

Engoncé dans un inconfortable costume de 30 kg qu’il ne pouvait supporter longtemps face à la caméra, Max Von Sydow fut la caution « sérieuse » du film dans un rôle tout en « finesse » et en rires diaboliques, évoluant dans des décors en dorures et peinture rouge, entouré d’acteurs connus et débutants.

Avec le recul, la fausse bonne idée des responsables de ce FLASH GORDON de carnaval fut d’en produire une version trop fidèle à son époque d’origine. Le comics d’origine était un space-opéra théâtral, à l’érotisme à peine dissimulée, véritable « petit théâtre de la science-fiction » aux poses outrancières ayant marqué l’imaginaire collectif, reconnu aujourd’hui et à juste titre comme un grand classique peu de temps avant l’âge d’or des comics.

Là où George Lucas s’en était inspiré pour réaliser une version « réaliste » et « usée », Dino de Laurentiis et Mike Hodges en firent une adaptation 1930 à la lettre mais sans recul, offrant au public une pâtisserie colorée mais involontairement drôle.
Effets spéciaux déjà datés pour l’époque, transparences hasardeuses, costumes ridicules… le film n’est pas mieux soutenu par la haute teneur de ses dialogues. Un exemple ? Dale Arden s’adressant à Flash Gordon : « Flash, je t’aime. Mais nous n’avons que 14h pour sauver la Terre ! »

On peut bien sûr imaginer que tout cela était volontaire. Une façon plus ou moins – plutôt « plus » que « moins » – détournée de parodier ce classique de la bande dessinée… Permettez-moi d’émettre quelques doutes à ce sujet !
Cosmic casting
Comme pour STARCRASH et Christopher Plummer, le casting de FLASH GORDON se distingue par la présence de Max Von Sydow. Disparu en mars dernier, cet acteur d’origine suédoise, devenu citoyen français en 2002, s’est fait connaître pour ses rôles chez Ingmar Bergman comme LE SEPTIÈME SCEAU ou LES FRAISES SAUVAGES à la fin des années 50. Son impressionnante carrière lui a permis d’aborder tous les rôles, du Christ dans LA PLUS GRANDE HISTOIRE JAMAIS CONTÉ en 1965 au Diable dans LE BAZAAR DE L’ÉPOUVANTE en 1993 et d’après Stephen King. Dans sa filmographie, on peut noter L’EXORCISTE, LES TROIS JOURS DU CONDOR, CONAN LE BARBARE, DUNE, PELLE LE CONQUÉRANT, MINORITY REPORT, SHUTTER ISLAND…

À l’opposé, Sam Jones est « l’acteur d’un rôle » : outre FLASH GORDON et une participation dans ELLE / TEN de Blake Edwards, il a essentiellement tourné pour la télévision avant de jouer son propre rôle dans TED et TED 2 de Seth MacFarlane.

L’italienne Ornella Muti a vu sa carrière décoller dans les années 70 avec LA DERNIÈRE FEMME, MORT D’UN POURRI ou LES NOUVEAUX MONSTRES. Si sa filmographie s’est faîte moins importante ces dernières années, on a pu la voir dans CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE, UN AMOUR DE SWANN ou CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE

Comédien de théâtre, le britannique Timothy Dalton a démarré sa carrière cinématographique vers la fin des années 60 et le début des années 70 avec LE LION EN HIVER et LES HAUTS DE HURLEVENT. Connu principalement pour avoir interprété James Bond dans TUER N’EST PAS JOUER et PERMIS DE TUER, on l’a vu également dans LES AVENTURES DE ROCKETEER, HOT FUZZ et dans la série tv DOCTOR WHO.

D’origine israélienne, Chaim Topol ou Topol a lui aussi tourné dans un James Bond avec RIEN QUE POUR VOS YEUX. On a pu le voir dans L’OMBRE D’UN GÉANT et UN VIOLON SUR LE TOIT.

Caché par le masque métallique de Klytus dans FLASH GORDON, l’anglais Peter Wyngarde est bien connu des « Télévores » pour ses participations à de nombreuses séries comme CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR, DÉPARTEMENT « S » ou JASON KING dont il était le héros. Venu du théâtre, sa carrière cinématographique se distingue surtout avec LES INNOCENTS de Jack Clayton.

À part le rôle de Dale Arden, l’américano-canadienne Melody Anderson s’est fait connaître dans LE ROMAN D’ELVIS de John Carpenter en 1979. On l’a Surtout vu à la télévision dans de nombreuses séries comme CHIPS, GALACTICA ou ARABESQUE. Depuis 1995, elle a mis sa carrière en pause pour se consacrer à sa famille.

Galaxies parallèles
À bien des égards, STARCRASH et FLASH GORDON se ressemblent : kitsch et involontairement drôles, parsemés de filles dévêtues, ces deux sous STAR WARS s’imposent comme de beaux nanars des étoiles, bien que certains nostalgiques les aient érigé en « films cultes ».

À deux ans de distance, ces space-opéra de « l’à-peu-près » se sont imposés malgré tout comme des références du mauvais goût et d’un cinéma de genre décomplexé où le but premier était de divertir… tout en surfant sur le succès du moment !

Stop-motion bancale pour STARCRASH, transparences ratées pour FLASH GORDON, les sfx approximatifs des 2 films étaient déjà perceptibles il y a 40 ans, même si les enfants de l’époque avaient une forte demande d’aventures intergalactiques.

Avec la reconnaissance de la culture Geek, que ce soit par le biais des médias et autres conventions, STARCRASH évoque pour de nombreux fans une époque lointaine et divertissante. Quant à FLASH GORDON, son importante évocation dans TED, comédie trash, prouve que le film de Mike Hodges est devenue une véritable « madeleine de Proust » pour les nostalgiques.

STARCRASH connut une « suite », STARCRASH II en 1981, qui n’avait pourtant aucun lien avec le premier film et ne connut pas le même engouement. Quant à FLASH GORDON, si une belle adaptation animée fut produite un an auparavant par les studios Filmation (TARZAN, LES MAÎTRES DE L’UNIVERS…), le personnage connut aussi une version volontairement parodique et érotique, FLESH GORDON en 1974 et sa suite LE RETOUR DE FLESH GORDON en 1989. Une nouvelle série tv fut diffusé en 2007/2008.

Ringards certes mais toujours distrayants, STARCRASH et FLASH GORDON sont, à leurs façons, 2 incontournables d’un cinéma qui n’existe plus.
STARCRASH : LE CHOC DES ÉTOILES (1978) de Lewis Coates / Luigi Cozzi.
Avec Caroline Munro, Christopher Plummer, Marjoe Gortner, Joe Spinell, David Hasselhoff…
Scénario : Luigi Cozzi et Nat Wachsberger. Musique : John Barry.
FLASH GORDON (1980) de Mike Hodges.
Avec Max Von Sydow, Sam Jones, Ornella Muti, Melody Anderson, Timothy Dalton…
Scénario : Lorenzo Semple Jr. Musique : Queen.