En ce temps là, je vous le dis, les jeans neige et les coupes mulets avaient la côte. David Bowie venait de tourner dans FURYO / MERRY CHRISTMAS Mr LAWRENCE tout en incitant la planète à danser, pendant que Sting prenait des airs maléfiques dans DUNE, tout en partageant son rêve de tortues bleues dans un 1er album solo devenu incontournable.
En France, l’engouement pour un acteur « hors du temps » allait se propager chez les ados comme un feu de brousse. Un film, HIGHLANDER, allait consacrer un jeune type, promu star internationale en 2/3 œuvres seulement.
Mais ce déchaînement n’était qu’un feu de paille. Et tel un soufflé au fromage trop vite ratatiné, la carrière de Christophe Lambert allait prendre les pistes savonneuses d’un mauvais jeu télévisé.
Retour sur HIGHLANDER de Russell Mulcahy, film culte mais typiquement 80’s.
L’EFFET RAZORBACK
Années clips par excellence, les 80’s, tant adulées aujourd’hui par une jeune génération qui rêve aussi d’un nouveau monde, loin des masques obligatoires et des confinements à répétition, voient l’avènement de MTV et de ces petits films flashys et fluos – pour la plupart – qui illustraient les standards pop-rock d’alors.

Parmi une génération de cinéastes qui feront leurs classes dans le clip vidéo – tel Phil Joanou, ou David Fincher – l’australien Russell Mulcahy se distingue pour ses réalisations au grand angle et sfx « révolutionnaires » pour l’époque. Les plus anciens d’entre vous se souviennent sûrement, par exemple, de THE REFLEX du groupe Duran Duran et son écran se transformant en réservoir balançant des litres d’eau sur un public déchaîné…
En 1984, Mulcahy se fait remarquer des fans de cinéma de genre avec RAZORBACK, un film d’horreur centré sur les méfaits d’un monstrueux sanglier dans le désert australien. Le film est en sélection au Festival d’Avoriaz en 1985.

Duels dans le temps
Parallèlement, le scénariste et cinéaste américain Gregory Widen développe un récit durant ses études à l’UCLA, l’université cinématographique de Californie. Intitulé SHADOW CLAN dans un premier temps, son scénario est influencé par un voyage qu’il a effectué en Écosse et par le film de Ridley Scott LES DUELLISTES où deux officiers de l’armée Napoléonienne s’affrontent sur plusieurs années dans d’incessants duels à l’épée.

L’histoire développée par Gregory Widen s’articule autour d’un groupe d’Immortels, vivant parmi les humains. Traversant les siècles sans être affectés par le temps, ils s’affrontent entre eux et ne peuvent être éliminés qu’en ayant la tête coupée. On suit le héros du récit, Connor MacLeod – devenu en VF Conrad MacLeod pour éviter toutes confusions entre « Connor » et « connard » ! – de l’Écosse du XVIème siècle au New York des années 1980.
Son histoire intéresse les producteurs William N. Panzer et Peter Davis, fondateurs et associés de la Davis-Panzer Productions. Les deux hommes achètent le scénario de Widen pour 200 000 dollars.
Une réécriture du script est demandée par Davis et Panzer. Widen s’exécute et opère quelques modifications dans les origines du héros, les dates du récit, des faits concernant les personnages principaux… Mais un élément important d’HIGHLANDER fera son apparition au cours de la refonte du scénario : le « Quickening » ou « Accélération » en VF.
Cet effet de pure fantaisie est le phénomène ressentie par un Immortel lorsque son adversaire, Immortel comme lui, meurt la tête tranchée. L’« immortalité » du vaincu sort de son corps pour être assimilé par le vainqueur de l’affrontement, à grand renfort d’éclairs et de tornades.
Quand un français joue un écossais…
Alors que Russell Mulcahy est engagé par Davis et Panzer pour la réalisation d’HIGHLANDER, le choix de l’acteur pour interpréter Conrad MacLeod n’est pas déterminé. Les producteurs songent tout d’abord à un visage encore peu connu des cinéphiles. Marc Singer, un habitué des séries tv comme LA PLANÈTE DES SINGES ou V dans laquelle il interprète le reporter Donovan, est un temps envisagé. Au cinéma, il sort de DAR L’INVINCIBLE / THE BEASTMASTER avec la regrettée Tanya Roberts, un sous CONAN LE BARBARE qui aura du succès dans les vidéoclubs.
Mickey Rourke est un temps sélectionné. Les succès critiques et public de DINNER, LE PAPE DE GREENWICH VILLAGE, L’ANNÉE DU DRAGON ou 9 SEMAINES ET 1/2 font de lui l’une des stars montantes de ce début des années 80.
Finalement, c’est sur Christophe Lambert, un acteur français, que se porte le choix d’interpréter Conrad MacLeod. Après avoir enchaîné les petits rôles de voyous dans des séries B (LE BAR DU TÉLÉPHONE, LÉGITIME VIOLENCE), Lambert est révélé en 1984 dans GREYSTOKE de Hugh Hudson (LES CHARIOTS DE FEU). Puis le succès de SUBWAY de Luc Besson en 1985 lui vaut un César du meilleur acteur l’année suivante.
Durant le tournage d’HIGHLANDER, il fut coaché pour parler anglais, son rôle de Tarzan dans GREYSTOKE ne comportant que peu de répliques. Comme les autres acteurs du film, il suit un entraînement intensif au maniement de l’épée.
… UN ÉCOSSAIS INTERPRÈTE UN EGYPTIEN !
Les mystères du casting sont souvent sans réponse. Face à un acteur français interprétant un écossais né au XIVème siècle, l’écossais Sean Connery est choisi pour jour « le vieux coq espagnol » Ramirez d’origine égyptienne !

On ne présente plus l’éternel interprète de James Bond, et son impressionnante carrière jusqu’à son retrait des plateaux de tournage et sa disparition à la fin 2020 : BONS BAISERS DE RUSSIE, PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE, LE GANG ANDERSON, L’HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI, OUTLAND, LE NOM DE LA ROSE, LES INCORRUPTIBLES…
Si le célèbre acteur n’a que peu de temps de présence à l’écran, son rôle et son magnétisme vont marquer le film, lui donnant un indéniable cachet et une « crédibilité » nécessaires. Pendant sa semaine de tournage, Connery va sympathiser avec Lambert jusqu’à accepter de revenir pour le calamiteux HIGHLANDER II.
Entre deux scènes, un Scotch distillé par l’une de ses connaissances l’aide à supporter le tournage en extérieur ! Il manquera même d’être blessé lorsque le Kurgan / Clancy Brown, trop investi dans son personnage, attaque Ramirez et Heather.
Casting & tournage
Avec le recul, le choix de Clancy Brown pour le personnage du féroce Kurgan fut lui aussi d’une grande pertinence. Né dans l’Ohio, sa carrière cinématographique démarre au début des années 80 dans BAD BOYS avec Sean Penn, LES AVENTURES DE BUCKAROO BANZAÏ À TRAVERS LA 8ème DIMENSION et LA PROMISE, nouvelle adaptation de FRANKENSTEIN où il interprète la créature aux côtés de Sting et Jennifer Beals.

En bon adepte de la « méthode », Brown va inquiéter les acteurs et techniciens d’HIGHLANDER en demeurant le Kurgan en dehors de ses scènes ! Personnage qu’il faillit refuser en raison d’une allergie à certaines colles de maquillage…

L’américaine Roxanne Hart, interprète de la journaliste Brenda Wyatt, fut principalement vue dans LE VERDICT de Sidney Lumet et LETTRES D’IWO JIMA de Clint Eastwood. Le rôle d’Heather est interprétée par l’anglaise Beatie Edney, vue essentiellement à la télévision et dans AU NOM DU PÈRE de Jim Sheridan. Pour le personnage de Rachel, c’est la britannique Sheila Gish, vue dans QUARTET de James Ivory, qui est retenue. Seules Beatie Edney et Sheila Gish reviendront dans la saga pour HIGHLANDER ENDGAME.

Alan North (l’inspecteur Moran dans HIGHLANDER) est un habitué des seconds rôles. On l’a vu dans SERPICO, LA FORMULE, GLORY, LE 4ème PROTOCOLE… Il est aujourd’hui essentiellement connu pour son rôle récurrent aux côtés de Leslie Nielsen dans la série comique POLICE SQUAD!

HIGHLANDER fut tourné durant l’année 1985, entre avril et août, principalement en Écosse, au château d’Eilean Donan puis dans d’autres contrées des Highlands comme Ranoch Moore ou Glen Coe, ainsi qu’en Angleterre, du côté de Londres et au Pays de Galles.
Le film fut également tourné à New York, dans le New Jersey et au Canada en Colombie Britannique. 2 montages d’HIGHLANDER existent aujourd’hui : un montage dit « Américain » ou « Européen », comprenant quelques séquences supplémentaires dans l’introduction au Madison Square Garden, et un autre montage dit « Français » tel qu’il a été proposé au public français.

L’une des particularités d’HIGHLANDER, et qui constitue encore à mon humble avis l’un de ses atouts, réside dans certains choix de transition dans le montage des scènes entre passé et présent. Mulcahy nous fait ainsi passer du New York des années 80 à l’Écosse du XIVème siècle par un travelling ascendant, entre un parking moderne et les terres anciennes d’Écosse.
De la même façon, on revient vers le présent avec un fondu enchaîné entre le visage de Chistophe Lambert et une affiche 4×3 où figure la Joconde de Leonard de Vinci. Dans une autre transition, on quitte le fond d’un lac écossais pour se retrouver dans l’aquarium de l’appartement du héros.
Certes, si ces effets de style ont des « aspects clipesques », ils ont mieux vieilli que la plupart des « fish-eye » et autres éclairages bleutés qui parsèment la réalisation de Russell Mulcahy.
QUEEN + MICHAEL KAMEN
On se souvient plus généralement de la bande originale d’HIGHLANDER pour les titres du groupe Queen. Ce serait trop vite oublier le beau travail de Michael Kamen.
À la base, le groupe Queen avait été contacté pour composer et interpréter 1 chanson. Mais emballé par la vision du film, ils créeront 8 titres différents – dont une reprise de NEW YORK NEW YORK – pour HIGHLANDER.

Parmi les morceaux du film les plus connus, on trouve PRINCES OF THE UNIVERSE que l’on entend en ouverture, WHO WANTS TO LIVE FOREVER, déchirante ballade illustrant la perte d’une Heather vieillissante et A KIND OF MAGIC qui clot le film et sera le titre de l’album des Queen.
Disparu en 2003, Michael Kamen naît à New York où il étudiera la musique à l’École de Juillard. Il est l’un des premiers compositeurs et chefs d’orchestre à mêler sonorités rock et symphonique. Il va régulièrement travailler avec des célébrités comme Éric Clapton, Metallica ou David Sanborn.

Les années 80 vont le révéler au grand public pour ses bandes originales : DEAD ZONE, BRAZIL, L’ARME FATALE, PIÈGE DE CRISTAL, PERMIS DE TUER…
Pour HIGHLANDER, Kamen illustre à merveille les aspects héroïques, épiques et romantiques du film, particulièrement dans les scènes de flashback en Écosse. Il n’y eut malheureusement aucune BO disponible à la sortie du film. Les créations de Kamen seront disponibles vers 1995 dans une compilation regroupant les musiques des 3 premiers films de la saga.
Bide et succès
À sa sortie en 1986, début mars aux États-Unis et fin mars en France puis dans le reste du monde, HIGHLANDER n’engrangera qu’un peu moins de 13 millions de dollars pour un budget de 16 millions de dollars.
Le film est pourtant un grand succès en France où la popularité de Christophe Lambert, à l’époque, n’y est pas pour rien. Avant sa sortie nationale, il sera présenté au Festival d’Avoriaz en janvier 86.
Si le film est bien accueilli par une partie de la presse spécialisée française, l’ensemble des journalistes dans le monde fait la fine bouche. HIGHLANDER va connaître un succès tardif à l’international avec le boom des locations de films en vidéo-club.
IL N’AURAIT DU EN RESTER QU’UN
Contre toute attente, HIGHLANDER va engendrer plusieurs suites, 2 séries tv, des séries et un long-métrage d’animation, des romans, des jeux video, des cartes à collectionner,etc…
En 1991, HIGHLANDER LE RETOUR – ou HIGHLANDER II : THE QUICKENING – est à nouveau réalisé par Russell Mulcahy avec Christophe Lambert et la participation de Sean Connery (3 millions de dollars pour 6 jours de tournage, ça vous motive un écossais).

Avec un budget de 30 millions de dollars, cette suite ne connaît aucun succès dans le monde, même en France, avec des recettes internationales atteignant à peine la moitié de ce qu’il a coûté. La faute sans doute à un scénario absurde, s’éloignant beaucoup trop du 1er film pour donner à MacLeod des origines… extra-terrestres !
3 ans plus tard, en 1994, le réalisateur de clips Andy Morahan dirige HIGHLANDER III, toujours avec Christophe Lambert en Connor / Conrad MacLeod. Le film est un nouveau flop malgré de vaines tentatives de se rapprocher du 1er opus. Habitué des seconds rôles et des DTV, Mario Van Peebles, nouvel ennemi cruel et ridicule du héros dans ce 3ème volet, venait de tourner 2 DOIGTS SUR LA GÂCHETTE, nanar d’action avec Lambert.

Entre 1992 et 1998, une série tv est proposée sur M6, intitulée elle aussi HIGHLANDER et reprenant le PRINCES OF THE UNIVERSE des Queen pour le générique. Prenant pour héros Duncan McLeod, le cousin de Conrad MacLeod, interprété par Adrian Paul, sosie chevelu et athlétique de Guy Marchand, la série connaîtra un certain succès malgré des moyens limités et des récits répétitifs. Un spin-off, L’IMMORTELLE, verra même le jour entre 1998 et 1999.

En 2000, HIGHLANDER : ENDGAME de Douglas Aarniokoski sort en salles, voyant le passage de relais entre les cousins MacLeod. Lambert et Adrian Paul reprennent leurs rôles et leurs sabres.

Puis en 2007, HIGHLANDER : THE SOURCE (ou HIGHLANDER : LE GARDIEN DE L’IMMORTALITÉ) de Brett Leonard (LE COBAYE) sort directement en vidéo malgré une distribution en salles dans quelques pays comme la Grande-Bretagne ou le Portugal. Avec de faux airs de MAD MAX, cette coproduction anglo-americano- lituanienne, tournée en Europe de l’Est et en Écosse, ne fera guère parler d’elle.

HIN HIN HIN
HIGHLANDER est indissociable de Christophe Lambert. Si pour une partie du public d’aujourd’hui cela semble surprenant tant l’acteur est lié à de multiples nanars, à des seconds rôles ou même à de courtes apparitions (comme dans AVE, CÉSAR ! des frères Coen), il faut revenir dans les années 80 et replacer le film et son acteur principal dans leur contexte.
Depuis GREYSTOKE, puis avec PAROLES ET MUSIQUES et SUBWAY, entre 1984 et 1985, Christophe Lambert attire l’attention des journalistes de cinéma et la sympathie du public. Ce jeune acteur français d’une trentaine d’années, né à New York et élevé en Suisse, dégage une cool attitude et un charisme qui plaisent.
En pleines années lycée à l’époque d’HIGHLANDER, j’avais l’affiche du film dans ma chambre et, comme d’autres ados des années 80 je pense, j’avais ma « panoplie » Highlander de rigueur, levis 501, imper mastic et Stan Smith aux pieds ! Le sabre n’était pas autorisé pendant les cours.
On voulait tous ressembler à Lambert en prenant un regard « ténébreux » – et myope – pour épater les filles qui ne rêvaient que de lui. Quand le « Christopher » avait débarqué sur Lille pour tourner quelques séquences du COMPLOT, c’était l’hystérie au bahut ! Chacun y allait de son anecdote du jour (plus ou moins authentique), prétextant l’avoir croisé dans telle boutique ou tel bar…
Finalement, c’est après HIGHLANDER que les choses se sont gâter. I LOVE YOU et son porte-clefs parlant nous avaient laissé perplexe. Quant au SICILIEN, accident industriel d’un Michael Cimino à peine remis du naufrage de LA PORTE DU PARADIS après l’excellent ANNÉE DU DRAGON, il fut l’un des gros échec justifié de l’année 1987.
Lambert y figurait dans le rôle titre, les cheveux gominés et le regard profond, prenant des poses de mannequin pour interpréter Salvatore Giuliano comme un Robin des Bois de la Toscane ! Absurde et peu crédible…

Les nanars et les DTV se sont alors enchaînés à un rythme régulier, nous faisant songer, nous les fans de la première heure, que l’on nous avait menti sur la « marchandise » ! Qu’en est-il aujourd’hui de Christophe Lambert après tant de « chefs d’œuvres » impérissables comme FORTRESS, BEOWULF ou MORTAL KOMBAT ?
Depuis les années 80, l’acteur s’est diversifié, investissant entre autres dans l’agro-alimentaire. Il a pris de la bouteille, comme nous, et un recul sympathique quand on l’interviewe sur la catastrophe VERCINGÉTORIX, par exemple.

On peut tout de même se demander ce qui l’a poussé lui, son ou ses agent(s) à l’embringuer dans autant de mauvais films et de scénarios moisis. Difficultés liées au métier d’acteur ou volonté de « s’amuser » avant tout ? Je pencherais pour la seconde option…
Depuis quelques années, Lambert a fait oublier (un peu) ses participations nanardesques en jouant, l’âge aidant, des rôles plus profonds même si secondaires, comme chez Lelouch (CHACUN SA VIE, UN + UNE) ou à la télé dans la série tv DIX POUR CENT.

Si son rire « particulier » à grand coup de « Hin hin hin » nasillard est plutôt sujet à plaisanterie aujourd’hui, le bonhomme paraît sympathique, sans prétention et bien plus dur en affaires qu’il n’y parait.
Et puis on ne peut que respecter un homme qui a partagé les vies des superbes Diane Lane et Sophie Marceau durant plusieurs années. Je sais, le macho en moi vient de s’exprimer… mais tout de même !
Film immortel ?
Avec le recul et malgré l’affection que je porte pour HIGHLANDER encore aujourd’hui, le film a pris un coup de vieux. Très (trop) 80’s et superficielles, les aventures de MacLeod à travers le temps dégagent un indéniable parfum clipesque qui en font le charme mais aussi les limites.
Le fameux Kurgan tient plus du leader d’un groupe de métal que d’un très méchant et dangereux immortel. Quant aux combats filmés au grand angle et éclairés de néons bleus, elles prêtent plus à sourire aujourd’hui quand elles nous épataient hier.
HIGHLANDER a hélas pâti d’une série de suites et dérivés bas de gamme, là où un tel sujet aurait pu donner naissance à une belle franchise, avec plus d’argent et de talent.
Restent un film et un acteur iconiques des années 80. Et après tout, comme le disait l’accroche du film : « Il ne peut en rester qu’un ».
HIGHLANDER (1986) de Russell Mulcahy.
Avec Christophe Lambert, Sean Connery, Clancy Brown, Roxanne Hart, Alan North, Beatie Edney…
Scénario : Gregory Widen. Musique : Queen / Michael Kamen.
Crédits photos : © 20th Century Fox / EMI Films Ltd. / Artistes Auteurs Associés